Maria Montessori a travaillé de nombreuses années et a réalisé de nombreuses expériences afin de comprendre le fonctionnement du développement du cerveau des individus de 0 à 24 ans. Avec l’aide de ses collaborateurs et de son fils Mario, elle a réussi à établir les caractéristiques principales des enfants, notamment des 6 à 12 ans tout en respectant les particularités de chacun.
Il est important de rappeler que chaque enfant est unique, il s’agit uniquement de conseils, soyons attentif à respecter la singularité de chacun. Maria Montessori a toujours préconisé d’exercer une capacité lorsqu’elle émerge naturellement chez l’enfant. Par exemple, lorsque l’enfant commence à marcher, peu importe son âge, nous devons l’encourager.
De 6 à 12 ans, les enfants développent des capacités de raisonnement et à imaginer ; curieux, ils veulent apprendre à réfléchir seul. Les premiers comportements de l’enfant en ce sens ne sont pas toujours évidents à discerner, beaucoup moins que la marche par exemple.
Alors, en tant que parents, notre rôle consiste à les aider et surtout ne pas gêner ce processus. En outre, l’enfant est avide de savoirs, il veut comprendre le monde qui l’entoure. Certains sujets suscitent plus son intérêt que d’autre. Essayons de lui proposer des activités, des lectures, des visites… en rapport avec ses passions.
L’enfant qui est le constructeur de son savoir ne deviendra probablement pas un enfant qui attend passivement qu’on lui apprenne des choses, mais un individu curieux et acteur de son développement.
L’enfant devient un être social qui veut s’intégrer au groupe. Laissons-lui une marge de liberté suffisante afin qu’il puisse se responsabiliser. Il sera ravi et fier de votre confiance et prendra très à cœur de respecter ses engagements.
Par ailleurs, à cet âge-là, l’enfant se passionne pour tout ce qui concerne les notions de justice, d’égalité... Il est parfaitement normal qu’il commence à contester les règles que vous lui imposez, à négocier, ... Ce comportement ne relève pas de l’insolence, mais de la volonté de comprendre la raison de ces règles. Discutons avec lui, expliquons-lui.
Il essaye de différencier le bon du mauvais, de se construire un jugement moral. Vous avez un rôle extrêmement important à jouer durant cette période, car l’enfant choisit souvent le système de valeur qu’on lui présente.
Ce dernier peut transmettre des valeurs de tolérance et bienveillance comme le pire (préjugés, comportements discriminants…). Le plus important reste néanmoins d’apprendre à l’enfant à prendre en compte le contexte et les situations lorsqu’il juge. Nuançons nos propos ; n’établissons pas des faits comme de vérités absolues.
Les contes et les histoires peuvent être d’éminents vecteurs de transmissions. Les enfants, grâce à leurs nouvelles facultés de raisonnement et d’imagination créent des liens entre les histoires et leur vie quotidienne. Ils se mettent à la place des personnages et vivent les dilemmes avec eux. Proposez-leur des contes qui prêtent à la réflexion et qui portent des messages et des valeurs qui vous tiennent à cœur.